Développez l’empathie de votre enfant !


éducation, Parentalité / jeudi, mai 2nd, 2013

L’empathie est la capacité à ressentir les émotions de l’autre et à se mettre à sa place. C’est une qualité éminemment précieuse pour l’être humain, aussi bien pour son bonheur personnel que pour sa réussite sociale.

D’une manière générale, c’est votre capacité d’empathie qui vous permet d’avoir des relations harmonieuses et vivantes avec vos proches mais aussi avec les gens que vous côtoyez. Elle vous permet de comprendre les réactions et le ressenti des personnes de votre entourage. Vous agissez de manière appropriée grâce à elle. Elle vous permet également d’anticiper les réactions d’autrui et vous donne donc une meilleure maîtrise de votre vie. Plus votre capacité d’empathie est développée, et plus vous êtes capable d’aimer et de comprendre des personnes qui vivent et pensent de manière différente de vous. Les personnes dont la capacité d’empathie est très développée sont agréables à côtoyer : on vante leurs qualités de délicatesse, d’écoute, de tolérance. Ces personnes ne jugent pas les gens à l’aune de leurs propres valeurs, mais sont capables d’intégrer les valeurs d’autrui afin de mieux percevoir les mécanismes de fonctionnement de chacun. Cela ne signifie pas que les personnes douées d’empathie évitent absolument toute forme de conflit avec autrui. Mais le conflit, lorsqu’il se produit, est accepté et / ou provoqué dans le but salutaire de résoudre dune situation problématique. En revanche, le fait de provoquer une dispute malgré soi, de blesser une personne sans l’avoir voulu, de ne pas maîtriser la portée de ses propos, n’est pas le propre d’une personne douée d’empathie.

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Pourquoi développer l’empathie du jeune enfant ?

Le jeune enfant est amené à recevoir un grand nombre d’avis, d’ordres et de conseils sur la conduite qu’il doit tenir dans son quotidien. Parce qu’il se sait fragile et dépendant de l’adulte, le jeune enfant est naturellement disposé à écouter ces avis, ces ordres et ces conseils (à l’inverse de l’adulte que son autonomie et sa volonté d’indépendance rendent plus fermé aux avis et ordres divers). La tâche éducative vis à vis de l’enfant est donc facilitée d’emblée par l’état d’esprit du jeune enfant. Mais cela n’est vrai que lorsque l’on parle des directives que la raison justifie pleinement et aisément, sans autre support qu’une cause parfaitement objective. Par exemple, si vous demandez à un enfant de ne pas sauter par la fenêtre du 5ème étage, il vous sera aisé de lui expliquer votre directive et de lui en exposer les raisons objectives. Dès que l’enfant sera en âge de comprendre votre propos, il n’aura aucun mal à tenir compte de votre recommandation.

Cependant un grand nombre de directives que nous sommes amenés à donner à un jeune enfant ne sont pas motivées par une raison objective et indiscutable. Par exemple, nous demanderons à un enfant de crier moins fort parce que nous sommes fatigués, alors que la veille les mêmes cris ne nous avaient pas dérangés. Ou bien nous interdisons à l’enfant de déplacer un objet fragile, alors qu’il manifeste pourtant un grand désir de « faire bien attention ». Dans ces cas-là, qui sont sans aucun doute les cas les plus fréquents que nous rencontrons dans notre vie quotidienne, c’est la capacité d’empathie de l’enfant à notre égard qui déterminera sa bonne volonté à nous suivre dans nos demandes. Ainsi, face à un enfant dont les capacités d’empathie sont développées, nous pourrons facilement donner des avis tels que : « Je préfère que tu ne touches pas à ce vase, car j’y tiens tellement que je ne peux m’empêcher de craindre que tu ne le casses. Je sais pourtant bien que tu es capable de soulever un objet sans le casser : d’ailleurs, voilà un autre objet que tu peux prendre ». De même, nous pourrons lui donner un ordre en rapport avec notre état de fatigue, notre humeur du moment, sans agir de façon tyrannique. Dire à un enfant « Ce soir il vaudrait mieux que tu ne cries pas car je suis très fatigué » est assurément couronné de succès lorsque l’enfant est capable d’empathie.

Il est donc beaucoup plus facile de se faire écouter d’un enfant doué d’empathie car il est, davantage qu’un autre, disposé à comprendre les raisons profondes de nos demandes. Avec un tel enfant, il est généralement inutile et inefficace d’employer la manière forte ou de donner des ordres abrupts sur un ton autoritaire. A l’inverse, c’est un enfant qui donnera généralement l’impression de coopérer de son plein gré aux demandes que l’adulte lui adressera .

Quelle forme d’empathie peut-on attendre du très jeune enfant ?

Les capacités du jeune enfant à faire preuve d’empathie sont liées au type d’éducation qu’il reçoit mais aussi à sa maturité. Il ne faut donc pas s’attendre à observer chez un enfant de 18 mois les mêmes manifestations d’empathie que chez un enfant de 3 ans. Voici quelques exemples qui aident à mieux mesurer les capacités d’empathie des jeunes enfants en fonction de leur âge.

Vers l’âge de 1 an, le bébé commence à être capable d’exprimer une certaine forme d’empathie. Il pourra, par exemple, accepter avec plaisir de partager avec son père ou sa mère un objet qu’il affectionne. En revanche, il sera certainement incapable de partager le même objet avec un enfant de son âge.

Vers l’âge de 18 mois, le jeune enfant devient capable de se mettre à la place du camarade qui souhaite, lui aussi, profiter de ce beau jouet si tentant. Mais il ne manifestera probablement qu’une empathie limitée aux enfants qu’il a l’habitude de fréquenter. Cette empathie sera seulement occasionnelle et les conflits ne manqueront pas de resurgir inévitablement.

Vers l’âge de deux ans et demi, la plupart des jeunes enfants deviennent soucieux des enfants plus jeunes et plus fragiles qu’eux. Ils deviennent de plus en plus capables de se mettre à la place d’autrui et de faire passer leur volonté après les besoins impérieux qu’ils comprennent. On mesure facilement cette évolution en observant la capacité nouvelle de l’enfant à patienter de façon prolongée avant d’obtenir satisfaction. Il devient aisé de dire à l’enfant : « Nous allons goûter, ne t’inquiète pas, mais avant il faut que je change ton petit frère car si je ne le fais pas maintenant, il aura la peau irritée. ».

Après 3 ans, et a fortiori vers 4 ans, l’empathie du jeune enfant est non seulement très développée, mais en plus elle est accentuée par l’émergence d’un phénomène progressif qui devient réellement visible chez tous les enfants vers l’âge de 6 ans : l’enfant devient de plus en plus confiant en ses capacités, il se sent de plus en plus autonome, et cette confiance l’amène insensiblement à ne plus avoir besoin de se sentir au centre des préoccupations de ses parents. C’est ainsi que l’enfant devient altruiste. Lorsqu’un enfant est particulièrement confiant et secure, et que ses capacités d’empathie sont également particulièrement développées, il devient capable de raisonnements typiques d’un adulte et peut surprendre son entourage par la pertinence de ses réflexions vis à vis d’autrui. Par exemple, face à sa maman épuisée par l’arrivée d’un 2ème bébé, ce sera un aîné de 4 ans qui dira :  « Maman, ne t’énerve pas, mon petit frère ne le fait pas exprès de pleurer. C’est juste un bébé et il ne le fait pas pour t’embêter. »

Comment développer l’empathie du jeune enfant ?

maman_filletteLa façon la plus efficace de développer l’empathie chez le jeune enfant consiste à faire preuve soi-même d’une grande empathie vis à vis de lui. En effet, c’est par l’imitation que l’enfant acquiert le plus sûrement et le plus facilement l’ensemble des réflexes et des connaissances qui lui serviront de base toute sa vie. Avoir un parent, voire deux parents doués d’empathie prédispose donc le jeune enfant à posséder lui-même cette qualité précieuse.

Cela signifie-t-il qu’un parent qui se sent particulièrement doué d’empathie n’aura pas d’autre effort à fournir que celui de continuer d’être lui-même pour que son enfant développe ses propres qualités de compréhension et d’écoute des autres ? Pas exactement. Il sera bien entendu d’un grand profit pour l’enfant que de voir son père ou sa mère se comporter avec autrui de façon compréhensive, tolérante et délicate. Mais pour obtenir un réel avantage dans le développement de l’enfant, il est nécessaire que le parent entame vis à vis de son enfant une démarche bien spécifique.

Parce qu’un enfant n’est pas un adulte miniature

Tout au long de notre existence nous travaillons à améliorer nos rapports avec les êtres humains que nous côtoyons. Fort heureusement ce travail nous conduit à progresser et à devenir ainsi un « être social » de plus en plus performant dans sa capacité à mener des relations harmonieuses. Cependant, par la force des choses, nous effectuons ce travail par rapport à une majorité d’adultes que nous côtoyons. Or le jeune enfant n’est en aucun cas un adulte miniature. Ses mécanismes de pensée sont bien éloignés de ceux des adultes. Par exemple, jusque vers l’âge de trois ans, le jeune enfant n’est pas réceptif à l’ironie et il est aisé de le plonger dans l’incompréhension et le chagrin par une plaisanterie inappropriée. De même le jeune enfant est la proie d’angoisses qui sont pour lui bien réelles et sérieuses alors qu’elles apparaissent à l’adulte sans fondement et sans réalité.

Aussi, même pour un adulte habitué à comprendre les autres adultes, le fait de faire preuve d’empathie envers un jeune enfant (et a fortiori envers un bébé qu’il est plus difficile encore de comprendre) n’est pas une chose évidente, loin de là.

« Fusionner » avec son jeune enfant pour mieux le comprendre

Il existe heureusement une façon particulièrement efficace de parvenir, en tant qu’adulte, à mieux percevoir les émotions et les pensées d’un jeune enfant. Il s’agit tout simplement d’accepter l’état de fusion dans lequel l’adulte peut se laisser entraîner dès le début de sa relation avec l’enfant. S’il consent à entrer dans cette fusion avec son enfant, l’adulte va acquérir très vite la capacité à comprendre les besoins et les émotions de son bébé. Pour progresser dans cette connaissance, il est nécessaire que l’adulte accepte, au début de la vie du bébé, de vivre avec lui quasiment en permanence. Le parent qui répondra présent à toutes les sollicitations et tous les appels de son bébé dans les premiers mois de sa vie va ainsi acquérir une « science » telle qu’il en deviendra le véritable spécialiste de l’enfant, au point qu’il sera souvent capable, mieux que le médecin, mieux que quiconque, de détecter un problème grave, ou encore d’anticiper sur la réussite d’un événement important dans la vie du bébé tel qu’une première séparation, par exemple.

De nombreux parents, parce qu’ils souhaitent instaurer rapidement un rythme dans la vie du bébé, décident qu’ils ne tiendront pas compte de ses pleurs et de ses appels. Ils se privent ainsi, dès le départ, de la possibilité d’apprendre à comprendre la raison de ces pleurs. Il est vrai qu’il est épuisant de répondre aux sollicitations d’un bébé qui recherche le contact charnel avec son parent et dont l’idéal de vie se résume généralement à être porté, câliné et nourri. Mais cette étape si importante dans le développement de l’enfant est également capitale pour « l’éducation du parent ». Accepter d’en passer par là permet de préparer un avenir souriant et épanouissant pour l’enfant comme pour ses parents.

« Je te comprends, tu me comprends »

Le parent qui vit une relation privilégiée avec son enfant, une relation de fusion où la place du dialogue et du jeu est importante, va très vite pouvoir entrer avec le jeune enfant dans un système « donnant/donnant » qui va constituer pour l’enfant une base très saine et solide pour aborder ses relations avec les autres. Au début de sa vie le bébé apprend que le don d’amour de ses parents est total, gratuit, et ne dépend pas d’un retour. Toute sa vie l’enfant conservera en lui cette idée selon laquelle l’amour de ses parents est indéfectible et ne lui fera jamais défaut. Mais, une fois que ce postulat de base est bien posé, le temps peut venir pour l’enfant de comprendre que le don réciproque, l’échange, fondent les relations humaines. Le parent et son enfant vont ainsi pouvoir entrer dans une phase où chacun réclamera d’être compris et respecté de la même façon que lui-même comprend et respecte l’autre. C’est, bien entendu, au parent qu’il reviendra d’amorcer le premier ce type de dialogue, mais il verra que très vite le jeune enfant sera en mesure de lui répondre sur ce mode. Le parent profitera des moindres occasions de la vie quotidienne pour mettre l’accent sur le profit que représente pour chacun le fait d’être dans l’échange et le respect. Imaginons par exemple une mère qui dirait à son bébé de 20 mois : « Tu sais, j’ai beaucoup apprécié que tu me laisses discuter au téléphone tranquillement tout à l’heure. Ton attitude m’a mise de si bonne humeur que j’ai fort envie à présent de te faire plaisir. Voudrais-tu que nous fassions un puzzle ensemble ? »

Bien entendu les situations réelles ne sont pas toujours aussi idylliques, mais en s’efforçant autant que possible de mettre en valeur les attitudes positives de l’enfant, on travaille au jour le jour à faire en sorte que les attitudes positives deviennent normales et courantes…

Plonger l’enfant dans l’univers de « l’autre »

Découvrir des histoires développe l’empathie

fillettes_lectureNous avons vu que l’imitation de ses parents constituait pour le jeune enfant la meilleure façon de développer ses capacités d’empathie. Mais ce n’est pas la seule non plus. Le fait de permettre à l’enfant de se plonger régulièrement dans le monde de « l’autre » est également à cet égard d’un grand profit. Il s’agit tout simplement de lire des livres à l’enfant, de lui raconter beaucoup d’histoires, de regarder avec lui des dessins animés.

Lorsque l’enfant découvre les histoires racontées par les livres, il peut y trouver des réponses à ses propres questions (en particulier lorsque l’histoire relate un fait qui se rapproche de son vécu). Mais il peut également y découvrir la diversité des émotions humaines, la diversité des situations et des contextes également, et c’est en cela que les histoires lui seront utiles pour développer sa capacité à appréhender autrui.

Lorsque vous lisez une histoire à un enfant déjà en âge de parler, n’hésitez pas à le questionner sur ce qu’il comprend des sentiments et des réactions du héros de l’histoire. Imaginons par exemple le cas d’une petite fille de 3 ans, Annie, qui lit un livre parlant de la rentrée des classes. Or le héros du livre semble apprécier énormément d’aller à la cantine. Annie, pour sa part, vient également de faire sa première rentrée des classes, et elle n’aime pas du tout aller à la cantine. Il sera intéressant de dialoguer avec elle, non pas pour essayer de la convaincre que le fait d’aller à la cantine est agréable (cela n’aurait pas de sens) mais pour voir si la petite Annie admet qu’il soit possible d’avoir un point de vue différent d’elle, et pour voir surtout si Annie est capable d’émettre des hypothèses quant aux raisons qui font que le héros de son livre apprécie une activité (aller à la cantine) qu’elle n’apprécie pas pour sa part.

L’empathie de l’enfant et les histoires

ordi_enfantsNon seulement les histoires permettent à l’enfant de développer son empathie, mais en plus elles permettent également de mesurer les capacités d’empathie de l’enfant. Les parents qui achètent ou empruntent des livres font généralement très attention à ce que l’histoire soit en rapport avec l’âge et la maturité de l’enfant. Il arrive cependant que la lecture d’un livre soit précisément l’occasion de mesurer directement la capacité d’empathie que l’enfant aura vis à vis du héros de l’histoire. Prenons par exemple une histoire traditionnellement racontée aux enfants comme celle de Blanche-Neige. Si vous racontez cette histoire à un enfant de deux ans à l’empathie très développée, il y a fort à parier que l’enfant se mettra à pleurer dès la première phrase. La simple évocation de la mort de la mère de Blanche-Neige, qui tient en une seule phrase et n’occupe pourtant pas une place importante dans la trame de l’histoire, suffira généralement à provoquer le désespoir de l’enfant, pour qui la simple idée qu’un personnage auquel il s’identifie puisse avoir perdu sa mère est insupportable. Inutile de préciser que l’expérience ne devra pas être conduite de manière consciente par les parents, car ce serait cruel pour l’enfant. Le quotidien apporte par lui-même suffisamment d’occasions de pouvoir vérifier l’empathie de l’enfant sans qu’il soit nécessaire de le tester.

Certains parents se félicitent parfois de ce que leur très jeune enfant puisse regarder sans sourciller un dessin animé mettant en scène la mort et d’autres situations violentes. Il n’y a pourtant pas de quoi se réjouir. En effet lorsqu’un enfant de 2 ans ne manifeste pas la moindre émotion face au spectacle de la tristesse d’autrui, cela signifie :

  • soit que cet enfant a été beaucoup trop exposé à ce type de spectacles et qu’il en a développé par conséquent un type de réaction qui s’apparente à de l’indifférence
  • soit que cet enfant est incapable d’empathie

En revanche, il est tout à fait normal que l’enfant qui, vers l’âge de 2 ans, n’aurait pas supporté qu’on lui raconte l’histoire de Blanche-Neige, en soit très friand vers l’âge de 3 ou 4 ans. Non pas que sa capacité d’empathie ait diminué, bien au contraire, mais elle est désormais corrigée par la capacité de recul nouvellement acquise.

Et si vous-même pensez manquer d’empathie ?

Vous faîtes peut-être partie des adultes qui souhaiteraient développer davantage leur capacité d’empathie, pour un bienfait immédiat dans leur vie quotidienne et dans l’établissement de bonnes relations avec leur enfant.

D’une manière générale, la lecture favorise le développement de l’empathie, et tout particulièrement la lecture de romans, nouvelles et récits autobiographiques qui mettent en scène des personnages dont vous pourrez suivre les aspirations, le ressenti et les réactions au fil des pages. Bien entendu, la qualité littéraire de ces livres a une certaine importance, et il est vrai que Proust vous ouvrira bien plus facilement les portes de la psychologie humaine qu’Agatha Christie. Cependant j’aurais tendance à dire que c’est surtout la variété des auteurs lus qui vous garantira un bon résultat. Absorber une grande quantité de livres dans le seul but de mieux comprendre l’être humain peut sembler étrange, mais c’est une méthode qui a l’avantage d’être accessible à tous. Une autre méthode pourrait consister à passer du temps en compagnie de nombreux êtres humains tous très différents afin de leur poser des questions sur leur façon d’être et de penser. Mais la littérature abonde de descriptions de la pensée humaine et en cela elle vous facilitera la tâche.

Si vous souhaitez plus particulièrement vous rapprocher des émotions et du ressenti d’un bébé et d’un jeune enfant, il vous sera très utile d’acquérir des ouvrages traitant des étapes du développement de l’enfant. En découvrant les différentes étapes du développement du bébé et du jeune enfant, vous aurez ainsi les clés vous permettant de mieux comprendre votre enfant. Ainsi, lorsque vous serez confronté(e) à des pleurs nouveaux, à des crises inhabituelles, à des changements d’humeurs étonnants, vous saurez mieux les attribuer à une phase nécessaire et normale, telle que l’angoisse de la séparation qui intervient vers les 9 mois de l’enfant, ou encore la crise d’opposition qui se produit généralement vers les 18 mois de l’enfant, etc… Bien entendu, la connaissance de ces étapes par lesquelles la majorité des enfants passe devra vous aider mais en aucun cas ne devra occulter d’autres problèmes qui pourraient se surajouter à ces phénomènes bien connus et normaux. C’est pourquoi, il vous faudra toujours prendre en compte ces données sans les plaquer artificiellement sur votre enfant. De nombreux enfants souffrent d’une poussée dentaire vers l’âge de 7 mois, mais votre propre bébé a peut-être au même âge besoin de votre présence et de vos câlins pour une raison bien différente.

Bibliographie :
Au coeur des émotions de l’enfantIsabelle Filliozat
Parents efficacesThomas Gordon
Eloge des mères –  Edwige Antier

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